Timon/Titus

TIMON / TITUS

Création Collective du Collectif OS’O / D’après Shakespeare / Spectacle lauréat du prix du jury et du prix du public du festival Impatience 2015

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Deux pièces de Shakespeare : Titus Andronicus, son œuvre de jeunesse et Timon d’Athènes, l’une de ses dernières, donnent le cadre dramatique dans lequel les comédiens évoluent. Les quatre membres de la famille Barthelot (Anne-Prudence, Camille-Clément, Bénédicte-Constance et Marie) viennent de perdre leur père, souffrant depuis deux ans. Ils se réunissent dans le château familial pour ouvrir le testament. La joie des retrouvailles est très vite mise au second plan quand arrivent Léonard et Lorraine Marchand, fils et fille cachés dont l’existence ignorée vient perturber les traditions et les codes de cette famille. Ils sont accompagnés du mystérieux Milos, qui ne répond aux questions que par des citations de Shakespeare et prétend être l’ami de Lorraine… Peu à peu, nous découvrons à travers la rencontre des deux familles qui était ce père, tantôt tortionnaire, obligeant par la force ses enfants à apprendre par cœur la pièce Timon d’Athènes, tantôt aimant et affable, d’une incommensurable bonté. Mais bientôt il est l’heure d’ouvrir le testament. Qui mérite de se partager le château ? Au cours de la soirée, les conflits personnels se découvrent de plus en plus. 

 

On assiste alors à une explosion d’une extrême violence. L’histoire de famille est construite en analogie avec les histoires de Titus Andronicus et Timon d’Athènes. Shakespeare y est partout présent, parfois directement cité, parfois dissimulé. Chaque membre de la famille est affilié à un ou plusieurs personnages des pièces de Shakespeare. Ces deux histoires offrent chacune un point de vue sur la dette : dette de corps dans l’une, dette d’argent dans l’autre. À cela s’ajoute un troisième texte, l’ouvrage de l’anthropologue américain David Graeber, sur l’histoire de la dette, Dette 5000 ans d’histoire (ed. Les liens qui libèrent) qui dénonce les théories actuelles d’argent et de crédit, en expliquant notamment l’évolution du terme « dette » et demande un effacement total de la dette globale. La dramaturgie du spectacle fait alterner des débats politiques autour des réflexions de Graeber avec les différentes histoires qui composent la fable familiale. Durant ces parlements, des personnages aux positionnements forts et contradictoires débattent et donnent du volume à la saga familiale, la mettent en relief et créent un effet d’aller-retour entre histoire intime et histoire politique.

« Un banquet corrosif qui tourne au jeu de massacre, mené par une énergie collective enivrante. […] Délire de l’âme, férocité, pour trois actes survoltés, entrecoupés de saynètes dignes de réunions des alcooliques anonymes, aussi tendues que l’est le malaise familial. » Emmanuelle Debur, Théâtres Magazine


Timon/Titus : dettes variations
Scène Web  – 12 novembre 2016 

Timon et Titus – l’engagement d’un Collectif
l’atelier des initiatives.org  – Novembre 2016 

Les morsures de la dette
 Le clou dans la planche.fr – 5 novembre 2016 

Timon/TItus
 La Terrasse.fr  – 26 septembre 2016

Timon/Titus
Théâtrorama – 8 décembre 2015 

La chronique de Fabienne Pascaud
 Télérama – 24 juin 2015 

Le Collectif OS’O paie sa dette à Shakespeare dans un spectacle qui paie au comptant
Médiapart – 31 mai 2015 

Timon/Titus
Théâtre Magazine

Théâtre(s)
En couverture de Théâtre(s) Magazine, Printemps 2015,

Économie néothéâtrale
Sud-Ouest

Première plébiscitée pour le collectif OS’O
Sud-Ouest – 12 novembre 2014 

Le spectacle a été Lauréat du prix du jury et du prix du public du festival Impatience 2015, organisé par le Théâtre de la Colline, le Centquatre, le Théâtre du Rond-Point et Télérama.

D’après William Shakespeare
Mise en scène
: David Czesienski 
Avec : Roxane BrumachonBess DaviesMathieu EhrhardBaptiste Girard, Marion Lambert, Tom Linton et Julie Papin (à la création Lucie Hannequin)
Dramaturgie : Alida Breitag
Assistante à la mise en scène : Cyrielle Bloy
Scénographie & costumes : Lucie Hannequin
Assistante costumière : Marion Guérin
Création lumières : Yannick Anché et Emmanuel Bassibé
Musique : Maxence Vandevelde
Création maquillages : Carole Anquetil
Régie générale : Emmanuel Bassibé ou Benoît Lepage
Photos : Pierre Planchenault

Production : Collectif OS’O
Coproduction : Scène nationale Sud-Aquitain, Le Carré – Les Colonnes, scène conventionnée de Blanquefort et Saint-Médard-en-Jalles, Le Champ de Foire à Saint-André-de-Cubzac, Espace Treulon à Bruges, OARA – Nouvelle-Aquitaine, Iddac, agence culturelle du département de la Gironde. Ce projet bénéficie du Fonds d’aide à la création et de soutien à l’innovation de la Ville de Bordeaux, aide au projet de la DRAC Nouvelle-Aquitaine, aide au projet du Conseil départemental des Landes, aide au projet de la Spedidam, aide au projet de l’Adami, structure soutenue par le Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine, la mairie de Bordeaux et le Conseil départemental de la Gironde.